DANS CE NUMERO:
-Le programme CERCEAU
-L'application Pig Connect
-Mise à jour de la Déclaration d’Activité
-Le déploiement des audits biosécurité: point au 15/11/2022
-Tout détenteur de porc doit être déclaré!
-Risque grippe: faites-vous vacciner!
-Formation du référent bien-être animal
-Aide électricité 2023
-"MRST" la nouvelle démarche d'Auvergne-Rhône-Alpes
-La certification HVE
-Actualités en AURA
"Après avoir franchi la barre symbolique des 2€/kg l’été dernier, le prix du porc commençait enfin à couvrir les charges qui, depuis 1 an, ne cessaient d’augmenter (poste aliment principalement).
Ce prix symbolique, qui n’était pas arrivé depuis 20 ans commençait à « redonner du souffle » aux producteurs. La baisse des cours depuis Octobre 2022 a très vite calmé cet élan de positivité
d’autant que la crise énergétique qui explose sur le second semestre 2022 rajoute une hausse de nos coûts de production de façon ubuesque. Résultat : la baisse de production en France est actée pour
2022 et la décapitalisation des élevages de truies est engagée. Pourtant, la consommation de porc se maintient et demeure une viande abordable face au bœuf et à la volaille. Et les discours
politiques sont sans ambiguïté : la souveraineté alimentaire de la France est une priorité !
Alors, dans ce contexte, peut-on entrevoir des signaux positifs ? En cette fin d’année 2022, nous voulons y croire ! La baisse de production en Europe est réelle et globalement forte : entre la
volonté politique de faire baisser la production porcine en Europe du Nord qui semble bien fonctionner et les problèmes sanitaires importants en Espagne qui entrainent une baisse de production
significative, l’offre de porcs devrait baisser favorisant ainsi un retour à une cotation intéressante sur 2023.
Concernant les coûts alimentaires pour nos animaux, après tant de spéculations en 2022, les cours des matières premières semblent se stabiliser. Reste le coût de l’énergie pour lequel les producteurs
et l’ensemble des maillons de la filière prennent de plein fouet ce tsunami et qui se retrouvent là aussi piégés par les spéculateurs. Les différentes familles au sein d’Inaporc se mobilisent auprès
de l’Etat pour proposer des solutions pour aider nos entreprises à rester compétitives. Notre souveraineté alimentaire en dépend. La filière a toujours eu des défis à relever. Elle a toujours su
s’adapter ! Même si, cette fois, elle cumule les ennuis et l’ensemble des maillons sont touchés, il faut garder notre cap: Tous autour du Porc Français !
Nous vous souhaitons à tous de bonnes fêtes de fin d’année."
Les présidents Francis LEBAS et Thierry THENOZ